Accessibilité et inclusion : faire ses courses quand on est aveugle en vacances

Les vacances approchent, les valises sont presque prêtes, et la destination est choisie.
Mais pour certaines personnes, comme Mathieu, une fois sur place, le quotidien ne s’arrête pas. Il faut continuer à s’organiser… y compris pour faire les courses.

Avant de découvrir comment Mathieu dans sa vidéo s’organise aujourd’hui, il est utile de revenir sur ce que signifiait faire ses courses lorsqu’on est aveugle….

Une accessibilité encore récente pour les courses du quotidien

Pendant longtemps, faire ses courses a été une expérience pensée uniquement pour des personnes voyantes.
Les commerces de proximité, les grandes surfaces ou les marchés n’étaient pas conçus pour accueillir, orienter ou informer les personnes aveugles de manière autonome. Pas de signalétique sonore, aucun repère tactile, un agencement variable d’un magasin à l’autre. Chaque sortie pour faire ses achats demandait de l’adaptation… ou de l’assistance.

L’autonomie dans les courses ne s’est donc pas imposée naturellement. Elle s’est construite, petit à petit, grâce à la débrouille des personnes concernées, mais aussi avec l’arrivée des technologies numériques.
L’essor des courses en ligne a permis de transformer cette contrainte logistique en choix personnel.
Et aujourd’hui, l’enjeu est clair, faire en sorte que ces solutions soient accessibles à tous, partout… même en vacances.

Accessibilité : faire ses courses en vacances

Quand on arrive sur un lieu de vacances, il faut parfois localiser les commerces, comprendre leur accessibilité, et s’adapter à un magasin qu’on ne connaît pas.
Pour une personne aveugle, cela demande plus qu’un simple repérage : sans repères visuels, sans signalétique claire, ni organisation uniforme, faire ses courses devient un défi logistique.

Face à cela, Mathieu choisit de rester fidèle à ce qui fonctionne pour lui, les courses en ligne. C’est une manière de préserver son autonomie, en s’appuyant sur des outils accessibles qu’il utilise au quotidien. Plutôt que de dépendre d’un accompagnement ou d’improviser sur place, il anticipe.

Ce choix n’est pas une contrainte, mais un exemple concret d’inclusion réelle qui permet à chacun d’agir librement, en adaptant son organisation à son contexte, sans renoncer à son indépendance.

Accessibilité numérique : l’alliée des courses en autonomie

Si faire ses courses en ligne peut sembler simple, cela demande tout de même un peu d’organisation lorsqu’on change d’environnement.
Mathieu commence par rechercher quels magasins livrent dans la zone où il séjourne. Il vérifie ensuite les conditions de livraison : délais, créneaux disponibles, compatibilité avec son adresse de résidence temporaire.

Pour cela, Internet devient un véritable outil d’autonomie. Mais encore faut-il que les sites utilisés soient accessibles, bien structurés, et compatibles avec les technologies d’assistance comme les lecteurs d’écran. Car un site mal conçu peut rapidement devenir une barrière.

Ce que souligne Mathieu, c’est qu’une bonne accessibilité numérique permet de gérer ces étapes sereinement, en toute autonomie.

Conclusion : l’accessibilité au quotidien passe par l’anticipation

Pour Mathieu, faire ses courses en vacances ne relève pas de l’exploit, mais de l’organisation.
Un peu de préparation, quelques recherches, et des outils accessibles suffisent à préserver son autonomie, même loin de ses repères habituels.

Son témoignage rappelle que l’inclusion, c’est permettre à chacun de réaliser les gestes simples du quotidien sans obstacles, même en vacances. Pour cela, l’accessibilité numérique joue un rôle clé.

Chez Urbilog Compéthance EA, nous défendons cette accessibilité concrète et utile.

Celle qui permet à chacun de faire ses courses, de se déplacer et de vivre pleinement, grâce à des services bien conçus, pensés pour tous.

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