14.8.2025
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4 minutes
Prendre les transports pour rejoindre son lieu de vacances, c’est souvent le début de l’aventure.Quand on est aveugle, comme Mathieu, c’est une aventure un peu différente… mais loin d’être impossible.
Dans sa vidéo, Mathieu partage une expérience à la fois simple et inspirante. Ce qu’il raconte, c’est la réalité de nombreux voyageurs non-voyants. Celle d’un quotidien où il faut s’adapter, faire confiance et souvent, trouver ses propres repères.
Pour Mathieu, aller à Paris ne pose pas de problème. Il connaît le trajet, les quais, les annonces sonores… L’environnement est structuré, les repères sont là, l’autonomie est réelle.
Attention, la notion d’autonomie est toujours relative ! En effet, demander son chemin à des passant fait parti de cette autonomie… C’est souvent le cas pour de nombreuses personnes aveugles. Quand les lieux sont familiers, l’expérience est fluide.
Mais tout change dès qu’il s’agit de sortir du cadre habituel.
Partir en vacances dans une petite ville, emprunter une correspondance régionale, changer de mode de transport… C’est là que les zones de rupture apparaissent.
Que dois-je faire quand je dois me rendre dans une petite ville paumée, un peu au milieu de nulle part, ou bien qu’il y a des zones de rupture avec d’autres types de transport ?
Dans ces cas-là, les difficultés ne viennent pas du train en lui-même, mais de ce qu’il y a autour.
Alors Mathieu s’appuie sur deux ressources : demander de l’aide ou faire confiance à son entourage. Accompagné de sa famille voyante, il parvient à surmonter ces moments d’incertitude. Mais même avec leur aide, chaque détail compte.
Les marches, les poteaux, les voitures brefs, les obstacles ne manquent pas dans un environnement urbain.
Ce que Mathieu nous montre, ce n’est pas la difficulté d’être aveugle, mais la force d’adaptation qu’il mobilise à chaque étape. Malgré les obstacles, il continue de voyager, il s’adapte, il apprend.
Un témoignage fort, qui nous rappelle que l’accessibilité, ce n’est pas tout faire à la place, mais permettre à chacun d’agir avec confiance.
L’expérience de Mathieu pose une vraie question : si les transports en commun étaient pensés pour tous les types de voyageurs ?
Voici quelques solutions simples mais efficaces :
Ces aménagements ne concernent pas que les personnes aveugles. Ils sont utiles aussi pour les enfants, les personnes âgées, les touristes, ou encore les voyageurs peu à l’aise avec les transports.
Le témoignage de Mathieu n’est pas un récit de difficulté, c’est un appel à concevoir les trajets différemment.
Car oui, il est tout à fait possible de partir en vacances en transports en commun quand on est aveugle. Mais pour que cela se fasse sereinement, il faut des repères, de l’écoute, et une volonté collective de rendre les parcours accessibles.
Chez Urbilog Compéthance EA, nous croyons à cette accessibilité du quotidien : celle qui repose sur des gestes simples, des environnements inclusifs.
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