28.5.2025
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4 minutes
Le recrutement, ce n’est pas qu’une question de compétences ou de diplômes. Derrière chaque CV, il y a une personne, un parcours, des réussites… et parfois des obstacles. Et si on allait un peu plus loin que la surface ?
La prise de références, c’est le fait de contacter un ancien manager, collègue ou tuteur pour en savoir plus sur la manière dont un candidat travaille. Cet échange, toujours réalisé avec l’accord du candidat, repose sur la confiance, la bienveillance et l’écoute.
Il permet d'accéder à des éléments que ni le CV ni l’entretien ne révèlent toujours : la capacité à collaborer, les leviers de motivation, les qualités relationnelles ou encore la façon de surmonter les difficultés. Ce sont des données clés pour comprendre un parcours dans sa globalité et construire un accompagnement réellement adapté.
Et pourtant, selon une étude HelloWork de 2017, seuls 19 % des recruteurs y ont systématiquement recours. Un outil trop peu exploité, alors qu’il pourrait transformer profondément la manière d’évaluer et d’accueillir un futur collaborateur.
La prise de références mérite mieux que son image de simple formalité administrative. Bien utilisée, elle devient un vrai révélateur de potentiel. Elle fait ressortir des forces concrètes, parfois négligées par les critères classiques : sens du collectif, autonomie, gestion du stress, capacité à évoluer dans un environnement changeant.
C’est aussi un levier pour anticiper les conditions de travail idéales. Mieux comprendre les expériences passées, positives comme plus difficiles, permet d’identifier les ajustements utiles à une intégration réussie et durable.
Un recrutement vraiment inclusif, c’est aussi être capable de comprendre ce qui ne se voit pas tout de suite. La prise de références, lorsqu’elle est bien menée, permet d’accéder à une dimension plus humaine et plus nuancée du parcours professionnel.
Elle révèle comment un collaborateur apprend, interagit, progresse. Elle éclaire sur les besoins spécifiques, notamment pour les personnes en situation de handicap, en reconversion ou issues de parcours moins conventionnels. C’est en s’appuyant sur ces retours concrets qu’on peut lever les biais inconscients, proposer un cadre de travail adapté, et offrir à chacun les meilleures chances de s’épanouir.
Chez Urbilog Compéthance EA, nous le constatons chaque jour. L’inclusion ne dépend pas seulement des outils ou des intentions, elle prend vie dans chaque étape du recrutement, à commencer par celle-ci.
Cet outil peut devenir une vraie force... à condition de respecter quelques règles essentielles. La prise de références est encadrée par le Code du Travail (articles L.1221-8 et L.1221-9), impossible de contacter un référent sans que le candidat en ait été clairement informé et y ait consenti.
Chez Urbilog Compéthance EA, nous avons choisi d’aller à l’essentiel avec deux questions que nous posons systématiquement aux référents :
Ces deux questions simples ouvrent souvent la voie à des échanges riches, sincères et équilibrés, qui nous aident à mieux comprendre le parcours et les besoins du futur collaborateur.
Nous sommes convaincus qu’une démarche inclusive commence dès le recrutement.
Chaque étape, y compris la prise de références, est l’occasion d’écouter, d’adapter et de mieux comprendre les singularités de chacun.
Vous souhaitez en discuter, partager vos pratiques ou simplement poser une question ? Contactez-nous, nous serons ravis d’échanger avec vous !