Accessibilité et inclusion : repérer son lieu de vacances quand on est aveugle

Les vacances, c’est souvent synonyme de détente, de découvertes et de moments hors du quotidien.
Mais pour certaines personnes, comme Mathieu, le premier réflexe à l’arrivée n’est pas de défaire sa valise… mais de sécuriser son environnement.

L’histoire de l’accessibilité en vacances

En France, le label « Tourisme et Handicap » a été élaboré en 2001 puis déposé officiellement comme marque en 2003.

Il certifie non seulement les hébergements, mais aussi des sites de loisirs, culturels et touristiques, accessibles aux personnes présentant différents types de handicap (auditif, visuel, mental, moteur).
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Ce label a pour but d’apporter une information fiable et de mettre en avant des lieux réellement praticables.

Depuis 2024, sa gestion est assurée par Atout France, en partenariat avec l’association Tourisme et Handicaps (ATH), qui continue à coordonner la marque et sensibiliser les acteurs du secteur.
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Renforcer cette dynamique de labellisation est essentiel pour positionner la France comme une destination exemplaire en matière d’accueil inclusif.‍

L’arrivée dans un lieu inconnu : un rituel d’accessibilité

Pour beaucoup de vacanciers, poser ses valises signifie déjà commencer à profiter du séjour. Mais dans la vidéo, Mathieu nous montre qu’avant de savourer l’instant, il y a une étape incontournable : le « tour du propriétaire ».

Ce moment n’a rien d’anodin. Il permet de repérer tous les éléments qui pourraient mettre en danger sa sécurité ou limiter son autonomie. Une terrasse avec 70 cm de dénivelé ou une marche oubliée sont des détails qui passent inaperçus pour une personne voyante, mais qui deviennent de vrais risques pour une personne aveugle. Identifier ces obstacles dès l’arrivée, c’est éviter les accidents et pouvoir évoluer ensuite en toute confiance.

Mais ce rituel ne s’arrête pas aux dangers visibles. L’accessibilité concerne aussi les lieux du quotidien. Comme, la cuisine, la salle de bain, les sanitaires. Les explorer, comprendre leur agencement, mémoriser où se trouvent les équipements… tout cela participe à créer des repères fiables. C’est grâce à ce repérage que Mathieu peut retrouver une autonomie maximisée , sans avoir à dépendre d’une aide extérieure pour chaque geste simple.

Et puis, il y a ce détail qui pourrait sembler secondaire mais qui ne l’est pas : les prises électriques. Dans un monde où le téléphone est devenu un outil indispensable pour s’orienter avec un GPS, s’informer sur Internet ou garder le lien avec ses proches, savoir où le recharger est une priorité. Ce petit geste fait partie intégrante de la sécurité et de l’indépendance au quotidien.

‍Vers une inclusion concrète et durable

Ce rituel peut sembler contraignant, mais il rappelle une évidence. L’accessibilité ne s’improvise pas. Elle se construit grâce à une vraie préparation, des repères utiles et des aménagements pensés pour tous.

Pour que les lieux de vacances incarnent pleinement l’inclusion, il faut agir dès l’amont. Les descriptions fournies lors de la réservation doivent être précises, afin d’éviter toute mauvaise surprise à l’arrivée.
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Les hébergements et infrastructures doivent intégrer l’accessibilité dès leur conception et non comme une adaptation secondaire.
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Enfin, l’accueil doit s’accompagner d’informations pratiques et utiles, permettant à chacun de sécuriser son installation et de profiter sereinement de son séjour.

Conclusion : pour des vacances vraiment inclusives

Les vacances devraient être synonymes de détente et de découverte pour tous. Pourtant, comme le montre Mathieu, cela suppose souvent une vigilance supplémentaire lorsqu’on est en situation de handicap. L’accessibilité et l’inclusion ne peuvent pas être laissées au hasard. Elles sont la garantie que chacun puisse vivre ses vacances avec la même sécurité, la même autonomie et la même liberté que les autres.

Chez Urbilog Compéthance EA, nous défendons une vision de l’accessibilité qui va bien au-delà des normes.

Vous souhaitez rendre vos services, vos outils ou vos supports numériques plus inclusifs ? Parlons-en ensemble et construisons des solutions accessibles, utiles et durables.