2.12.2025
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5 minutes
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La fin des accords agréés, prévue au plus tard le 31 décembre 2026, marque un tournant majeur dans la politique handicap des entreprises.
Quelles conséquences pour les organisations concernées ?
Comment transformer cette transition en levier d’action inclusif et stratégique ?
Les entreprises de plus de 20 salariés sont soumises à une Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés (OETH) équivalente à 6% de leur effectif. Si ce seuil n’est pas atteint, elles doivent verser une contribution annuelle pour chaque Equivalent Temps plein manquant.
Depuis 2018, à la suite de la loi « Liberté de choisir son avenir professionnel », l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) peut être partiellement ou totalement compensée grâce aux accords agréés. Ces accords permettent aux entreprises de s’exonérer de la contribution en contrepartie de la mise en œuvre d’un plan pluriannuel en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap. Ils sont négociés avec les partenaires sociaux et agréés par l’État.
La loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a encadré le recours aux accords agréés, en limitant leur durée à 3 ans, renouvelables une seule fois à compter du 1er janvier 2020.
Les derniers accords ayant pu être signés jusqu'au 31 décembre 2023, tous prendront donc fin d’ici au 31 décembre 2026. La sortie progressive du dispositif est donc en cours. À cette échéance, les entreprises concernées devront soit atteindre le taux légal de 6 %, soit verser leur contribution à l’URSSAF.
La fin des accords agréés marque donc un tournant. Concrètement, les « entreprises sorties d’accord » devront s’acquitter de leur contribution annuelle au titre de l’OETH, calculée au prorata des travailleurs en situation de handicap manquants dans leur effectif. Le montant de cette contribution varie de 4 752€ pour les entreprises de 20 à 250 salariés à 7 128 € pour celles de plus de 750 salariés.
Autre point important : les budgets jusque-là financés via l’accord agréé ne bénéficieront plus de cette exonération. Cela constitue une opportunité de repenser et d’optimiser la stratégie de la Mission Handicap pour continuer à soutenir efficacement l’emploi des personnes en situation de handicap.
La fin des accords agréés peut susciter des inquiétudes mais elle constitue aussi une opportunité : repenser ses pratiques RH, repenser sa politique d’inclusion.
Les bénéfices sont nombreux : amélioration du bien-être et de l’engagement des équipes inclusives, baisse du turn over, performance collective renforcée, attractivité accrue… cf. notre article sur le potentiel de l’inclusion.
Même sans accord agréé, il est possible de réduire significativement votre contribution OETH grâce aux achats inclusifs. En collaborant avec le Secteur du Travail Protégé et adapté (STPA) comme URBILOG, vous bénéficiez de prestations déductibles, tout en favorisant une intégration durable.
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